Ce voyage à Bali, on l’a rêvé depuis longtemps. Avant notre voyage là-bas, on imaginait une île à la végétation luxuriante, à l’atmosphère zen (c’est une destination très populaire pour les amateurs de yoga), avec un peuple balinais souriant, aimable, et 1001 choses à voir et à faire. En préparant notre voyage, on a décidé de tout de suite commencer notre séjour par l’une des îles Gili, à 2 heures en bateau de Bali.
Sommaire
Une arrivée à Bali… sans nos valises
Nous avons voyagé depuis Genève avec la compagnie aérienne Finnair. On a donc du faire une escale à l’aéroport d’Helsinki. La petite histoire, c’est qu’à Genève, un couple qui était en stand-by a pu monter dans l’avion… avant que le personnel ne lui demande de débarquer (pourquoi, ça nous ne le saurons jamais). Comme ils étaient déjà installés, ils ont d’abord refusé de bouger… et on est finalement partis avec 1 heure 30 de retard.
Arrivés à Helsinki, nous avons eu à peine 45 minutes pour changer d’avion. L’avion part en retard.
Escale à Singapour. Le personnel de l’aéroport nous attend avec une voiture électrique pour traverser l’aéroport. L’avion nous attend aussi.
Arrivée à Denpasar. Il est 22 heures. Ca fait 25 heures que nous avons quitté Genève. Et le tapis à bagages tourne, tourne, et se vide, petit à petit.
Nos valises ne sont pas là. Et on part à Gili Trawangan demain. Gloups. Il commence bien, ce voyage à Bali.
Nuit express à Sanur
Quand on voyage, on essaie le plus possible de rester loin des zones les plus touristiques mais pour notre première nuit à Bali, nous n’avons pas vraiment eu le choix. Nous devions prendre notre bateau pour aller à Gili Trawangan le lendemain. Sanur est une station balnéaire prise d’assaut par les jeunes Australiens en mal de Spring Break (désolé pour le raccourci), mais on a quand même réussi à se trouver un super hôtel, proche de l’aéroport et du port. L’hôtel est magnifique et possède une grande plage.
Le lendemain matin, on a dû s’acheter une paire de tongs chacun et quelques petites babioles dont on avait besoin, en attendant que Finnair retrouve nos valises… Et puis on a pris notre bateau direction Gili Trawangan. On a tout organisé par internet avec BlueWater Express, à qui on doit vraiment une fière chandelle. Finnair a mis 3 jours pour nous ramener les valises. Sauf qu’ils les ont ramenées à Denpasar et que nous étions déjà à Gili Trawangan. On a donc réussi à s’arranger pour que le représentant de Finnair rencontre un représentant de BlueWater Express au port de Sanur, pour que nos valises nous soient apportées sur Gili… Et alléluia, ça a marché comme sur des roulettes ! Ils nous ont évité un quatrième jour avec les mêmes habits 🙂
Gili Trawangan, une île un peu hippie
Notre transfert vers Gili Trawangan a pris environ 2 heures en bateau rapide. Le bateau est très confortable mais bruyant et la houle ne facilite pas le voyage et a mis nos estomacs à rude épreuve.
Mais nous sommes quand même arrivés à bon port sans avoir rendu le petit déj’.
Gili Trawangan est la plus grande d’un trio qui se situe tout près de l’île de Lombok. Les deux autres sont Gili Meno et Gili Air. Trawangan est la plus développée niveau tourisme. D’ailleurs, on ne le savait pas avant d’y mettre les pieds, mais c’est une île plutôt tournée vers la fête, la plongée sous-marine et l’ambiance backpacker. L’offre des hôtels va de pair avec cette ambiance backpacker et il faut s’écarter du port pour trouver quelques rares hôtels un peu plus typiques et qui proposent un confort de qualité.
A peine descendus du bateau, on se retrouve dans une sorte de microcosme. Le port, qui n’est en fait qu’un embarcadère, est, en gros, le lieu central de l’île. Tous les magasins, centres de plongée, restaurants, hôtels et bars se trouvent le long de cette rue qui fait environ 800 mètres de long. Vous imaginez donc l’animation qu’il y a tout au long de la journée, ça bouge pas mal.
Maintenant qu’on est arrivés à Gili Trawangan, il nous reste quand même à trouver comment rejoindre notre hôtel (Desa Dunia Beda) qui se trouve à environ 2 kilomètres du port.
Le cidomo, un moyen de transport à éviter…
Il est presque midi et il fait une chaleur d’enfer. On monte alors dans un cidomo, une petite charrette tirée par un poney. On a vite regretté notre choix. Le poney semble avoir du mal à tirer la charrette chargée, mais il est tellement « stimulé » par le conducteur du cidomo qu’il n’a pas vraiment d’autres choix que de faire de son mieux pour avancer. Une fois sur l’île, on se rend bien compte que ces poneys ne reçoivent pas tous les soins dont ils auraient besoin… Et on voit également le flot de touristes (dont nous avons fait partie…) arriver quotidiennement sur l’île, avec leurs valises qu’il sera totalement impossible de tirer plus de 2 mètres sur le sable et qui prendront obligatoirement l’un de ces cidomos. Des associations, comme Gili Carriage Horse Support Network, luttent pour apporter des soins aux chevaux et sensibiliser les conducteurs. Mais le tourisme est en pleine expansion et l’usage d’autres moyens de transport n’est pas à l’ordre du jour…
Mise à jour juin 2018: il semble que 5 ans après la rédaction de cet article, la situation n’ait pas vraiment changée. On vous encourage donc à tout faire pour ne pas utiliser ce mode de transport.
Le Desa Dunia Beda, un hôtel plein de charme
Pour notre séjour à Gili Trawangan, nous avons donc choisi le Desa Dunia Beda. Ce charmant petit hôtel est composé d’une dizaine de maisons traditionnelles javanaises dans un magnifique jardin traversé par des chemins en pierre.
L’hôtel dispose d’une piscine d’eau salée et d’une petite plage avec des chaises longues (difficile voir impossible de se baigner à marée basse).
Cet hôtel est assez écolo. Dans la salle de bain, ni eau chaude, ni eau potable. Ca tombe bien, pour le brossage des dents, il paraît que le sel, c’est très bon pour les gencives. Mais on avoue qu’au début, se laver à l’eau froide et se laver les dents à l’eau salée, ça surprend 🙂
Le Desa Dunia Beda a aussi un petit restaurant que nous avons testé pour les petits déjeuners et quelques déjeuners. On y mange très bien, surtout comparé à ce que nous avons mangé sur le reste de l’île. La grande majorité des restaurants de l’île servent une nourriture sans grand intérêt, mais très bon marché. Nous n’avons pas eu le temps d’y manger, mais à côté du port, le soir, de nombreux vendeurs ambulants installent leur stand et vendent de la street food. A voir la quantité de gens qui y mangent, ça a l’air d’être bon !
Gili Trawangan en vélo
Le tour de l’île se fait très facilement en environ une heure. Il faut éviter les moments de forte chaleur, il faut quand même y mettre un peu du sien. La route n’en est pas vraiment une, on est plutôt sur un chemin de sable plus ou moins profond. Du coup le vélo s’enlise souvent et on est plus souvent obligés de le pousser que de pédaler…
En faisant le tour, on se rend vite compte que l’essentiel de l’activité de l’île se trouve vers le port. Le long de la côte opposée, on trouve un paquet d’hôtels qui n’ont jamais été terminés et les plages sont inexistantes.
En parlant de plage, les plus belles se trouvent vers le port, ou sur le chemin en direction du nord ouest de l’île. Là on en prend plein les yeux: sable blanc et eau turquoise, on se croirait aux Maldives !
Et pour terminer la journée en beauté, rien de tel qu’un petit cocktail les pieds dans le sable. En vacances, le coucher du soleil a toujours une saveur particulière… Et sur Gili Trawangan, on a eu de la chance car le meilleur spot pour l’admirer, c’était devant notre hôtel !
Si nous résumons ce début de séjour, nous pensons que Gili Trawangan est une bonne base de départ pour la plongée. Si vous n’y allez pas dans le but de plonger, nous ne pensons pas que ce soit intéressant d’y passer plus de deux jours. En effet, les plages ne sont pas extraordinaires et les hôtels n’offrent pas le confort nécessaire pour y rester plus longtemps. Mais l’ambiance y est vraiment conviviale et Gili Trawangan est résolument une île pour les backpackers, parfaite pour les petits budgets.